Et si on causait ?
Ce blog a maintenant 3 mois et demi. Et je ne me suis même pas présenté.
Honteux ? Parfaitement !
Alors on va régler ça !
Voilà. Je ressemble à ça. Avec légèrement moins de cheveux parce que la photo date de 3-4 ans. Je remercie chaleureusement mes gènes pour ce merveilleux cadeau qu’est la calvitie.
J’ai aujourd’hui 39 ans et je suis en pleine transformation professionnelle. Je suis développeur web et n’ai plus du tout envie de faire ce métier.
S’est donc posée la question : Que faire quand on approche la quarantaine, qu’on a une femme, un enfant, un seul diplôme pour un job qu’on n’aime plus et de moins en moins de cheveux sur le caillou ?
On déprime. Enfin, moi, j’ai déprimé. Beaucoup, longtemps.
Et un jour, j’en ai eu marre. Marre de déprimer, marre de me plaindre, marre.
J’ai alors commencé à fouiner un peu partout sur le web pour trouver des idées, des méthodes, j’ai lu des livres sur le sujet, suivi des formations en ligne et ai doucement commencé à me reprogrammer.
Se reprogrammer, un truc de développeur ?
Se reprogrammer, c’est revoir son logiciel et y apporter des changements, parfois drastiques.
Mais nous ne sommes pas des machines, alors on fait comment quand on est humain ?
Il faut tout reprendre depuis le début et essayer de comprendre là où ça a commencé à bugger.
Depuis tout gamin, je suis musicien et chanteur. Ça a toujours été ma passion et ça le sera toujours. J’aime profondément la musique, l’écouter, la faire découvrir ou la faire moi-même.
J’ai aussi toujours eu l’âme d’un conteur, j’ai toujours aimé créer des histoires, des personnages et des univers.
Mais je suis développeur. Je fais des applications. Pas le moindre son et pas d’histoire, en tout cas, pas le genre d’histoires que j’aimerais raconter.
Mais où ça a buggé, alors ?
Dans mon esprit, faire de la musique ou écrire, c’était un rêve impossible. J’avais l’impression que ceux qui y arrivaient étaient très différents de moi, plus courageux, meilleurs ou parfois même, pistonnés. En bon crétin, c’est plus facile de penser que les autres ont été aidés plutôt que de se remettre en question.
J’ai alors tenté de devenir prof de musique et ai entrepris de faire un DEUG Musicologie. Si vous êtes trop jeune pour le savoir, un DEUG, c’est l’équivalent des deux premières années de licence, mais ça ne s’appelle pas pareil. Une révolution.
Ce fut un échec cuisant. D’une part parce que l’enseignement y était horriblement froid, scolaire et sans âme. (Ah ça, pour inventer des changements de nom de cursus y’a du monde, mais pour faire en sorte que l’enseignement n’ai pas 103 ans de retard, y’a encore quelqu’un ?)
Et d’autre part parce qu’en réalité, je n’ai jamais vraiment eu la vocation de devenir prof. Je voulais être musicien, c’est tout.
Après avoir bien foiré mon DEUG, je ne savais pas quoi faire. L’écriture, c’était pareil que la musique, inaccessible.
Comme je passais mon temps sur mon ordinateur pour faire de la musique et écrire, j’ai, sans passion aucune, choisi l’informatique.
Un choix sans âme
J’ai donc choisi un métier pour lequel je n’avais pas un amour démesuré mais c’était une voie pleine d’avenir. Finalement, j’ai bien aimé le développement web et ai fait avec pendant plusieurs années.
Et ça a bien fonctionné, j’étais assez bon dans mon job, je n’ai pas eu de difficultés à trouver du travail quand j’avais envie de changer de boîte. Bref, c’était plutôt cool.
Mais c’est un métier qui demande de se mettre très régulièrement à jour. Et depuis quelques années, je vois bien que ça m’est de plus en plus difficile à faire. Je n’ai plus envie.
J’essaye, des fois, mais ça me saoule. Je n’ai plus envie de me mettre à jour et d’apprendre de nouveaux trucs dans un domaine qui ne me parle plus du tout.
Choisir un métier que je n’aimais pas vraiment a finalement eu ses limites.
J’ai donc commencé à me demander ce que j’allais faire. Et ces deux activités me revenaient toujours en tête : faire de la musique et écrire.
Je les rejetais sans cesse : je cherche un métier, pas un hobbies, foutez-moi la paix !
Mais elles revenaient, encore et encore.
À force de lectures et de recherches, j’ai commencé à me poser une question : j’ai toujours pensé qu’il était impossible de faire ce genre de métier… Mais pourquoi ?
Parce que ce sont des métiers différents, en marge du monde « normal », ce sont des métiers qui font rêver et qui donnent donc l’impression de n’être réservés qu’à une certaine élite.
Et moi ? Pourquoi je ne ferais pas partie de « l’élite » ?
Ben oui, pourquoi ? Y’a un truc à payer à l’entrée ? Il faut vendre son âme au diable ? Se prostituer ?
En fait, il n’y a aucune raison de ne pas essayer. Au mieux ça devient réellement intéressant, au pire, ça ne donne rien et j’en reste au même point. Je n’ai donc absolument rien à perdre.
Mais dans l’urgence de changer de job, j’ai décidé de développer plusieurs offres en même temps.
En plus de faire de la musique et de tenter de la vendre, je propose des services de composition, enregistrement de voix chantées, création de mélodies et de paroles pour les producteurs qui en ont besoin.
En plus d’écrire un livre qui s’appellera (en principe) comme ce blog, j’ai un scénario de jeu vidéo en cours, je propose des services de rédaction en tout genre et je gère ce blog qui servira à la fois d’extension au livre et de moyen de communication sur celui-ci et les éventuels prochains.
Si ça vous intéresse, vous pouvez entendre et lire quelques trucs sur mon site tomfrankson.com
Je commence à gagner de l’argent avec ces diverses activités et je compense mon salaire au fur et à mesure pour réellement pouvoir le quitter. Et ce n’est pas un vain espoir. C’est une certitude.
Je suis reprogrammé. Je me suis enlevé les craintes et les doutes, j’ai repris confiance en moi et j’ai pris la décision ferme et définitive de réussir mon évasion.
Sur ce blog, vous trouverez des articles qui sont là pour vous motiver et vous montrer que ce genre de changement est possible. Vraiment ! J’apprends tous les jours et je le partage avec vous.
Je sais trop ce que c’est de se sentir prisonnier de son job et de ne pas savoir quoi faire pour en sortir. L’idée est de vous montrer qu’il y a au moins une fenêtre. En réalité, il y en a plusieurs, mais une seule suffit à vous donner une bouffée d’air frais et à vous donner envie de voir s’il y en a d’autres. J’ai envie de vous offrir cette bouffée d’air frais.
Et je sais qu’un tel changement fait peur, c’est pourquoi j’ai écrit le petit guide de l’apaisement qui vous aidera à soulager vos différentes peurs tout en vous proposant quelques stratégies pour changer de job sans risques.
Je partage mes découvertes et réflexions sur le sujet pour que vous puissiez faire le chemin avec moi vers une vie dans laquelle vous aimez réellement votre métier. On apprend ensemble, c’est mieux ! 🙂
Et bientôt, vous et moi pourrons dire « Je détestAIS mon job » !
On cause ?
On est sur Internet et tout ça peut-être interactif et participatif.
Je peux ne pas répondre à toutes vos attentes et ce serait dommage qu’on se rate pour si peu !
Alors n’hésitez pas à commenter pour me poser des questions, me proposer des idées, sujets, partenariats, discussions, etc. Bref, ce dont vous voulez parler, ce sera avec plaisir !
Et si vous voulez que ça reste entre nous, contactez-moi grâce au formulaire de contact du blog.
Prenez soin de vous,
Tom