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Détester votre job vous rend plus fort(e)

Quand on veut changer de vie professionnelle, on peut avoir du mal à garder la motivation pour échafauder son plan d’évasion. Pourtant, détester son job est une force !

Image de Ryan McGuire chez Pixabay 

Si vous détestez votre job, si tous les matins vous lever est une corvée, voire une souffrance, alors je suis sincèrement désolé que vous viviez ça…

Je suis désolé parce que c’est ce que je vivais. J’en parle au passé, mais je précise que je fais encore ce job.

Je ne me lève certainement pas de gaieté de coeur et j’aimerais franchement faire n’importe quoi d’autre que d’aller exercer ce job que je n’aime plus du tout.

La seule chose qui a changé c’est mon état d’esprit.

Faire le bon choix

Quand on se rend compte qu’on n’aime plus son job, il y a deux solutions : se résigner ou se battre pour en changer.

La résignation est la pire option car la situation n’évoluera jamais dans le bon sens, vous n’irez pas mieux avec le temps et vous serez de plus en plus mal dans votre peau.

Se battre semble donc être la meilleure option, mais c’est aussi la plus difficile.

Si vous décidez de vous battre, vous décidez de ne plus vous laisser aller, de ne plus vous plaindre à qui veut bien vous écouter. Vous devenez responsable de la suite des événements et vous ne pouvez plus mettre votre souffrance ou vos difficultés sur le dos de votre job.

J’ai vécu ça ! Je me plaignais dès le lundi parce qu’on était lundi. Les mardi, mercredi et jeudi, je me plaignais parce qu’on n’était pas encore vendredi.
Puis le vendredi je remerciais l’univers d’être enfin arrivé au bout de la semaine.

Thank God it’s friday

Le vendredi, vous pouvez éventuellement aller boire un ou plusieurs coups le soir, peut-être vous faire un restaurant.
Mais comme vous êtes crevé(e) de votre semaine de souffrance professionnelle, vous n’en profitez qu’à moitié.

Puis le samedi, vous essayez de faire tous les trucs que vous n’avez pas pu faire dans la semaine, comme à peu près tout le monde. Donc vous passez une journée de merde dans des endroits bondés en prenant des routes saturées et vous finissez la journée encore plus crevé(e). Là encore, vous allez essayer de profiter de votre famille, de vos amis avec les quelques forces qu’il vous restent.

Le dimanche, vous pouvez un peu vous reposer (ou pas, il y a le jardin à tondre, le ménage à faire, la vaisselle accumulée de la semaine à débarrasser des formes de vie encore inconnues qui se sont développées dans vos assiettes sales, etc.). Vous faites un bon déjeuner en famille, le soir vous pouvez regarder le film du dimanche soir à la télé ou vaquer à toute autre occupation de votre choix qui vous empêchera de flipper parce que vous savez que le lendemain, c’est reparti pour un tour.

Et vous savez quoi ? Le lendemain, C’EST REPARTI POUR UN TOUR !
Avec de légères modifications dans le programme, mais toujours la même perspective : vous coltiner ce job que vous détestez et qui vous pourrit la vie.

Un moteur sous-estimé

En gros, vous passez votre vie à plus souvent faire quelque chose que vous détestez que des choses que vous aimez.

En plus quand on vous demande ce que vous faites dans la vie, vous êtes obligé(e) de vous rendre compte que, dans la vie, vous faites quelque chose que vous détestez. Pire encore, ce quelque chose que vous détestez vous défini !

Maintenant, imaginons que vous souhaitiez changer de vie, ne plus faire ce job, devenir quelqu’un d’autre que vous pouvez aimer, quel pourrait être le plus puissant moteur pour vous ?

Ce moteur, c’est justement votre situation.

Comme dans les relations amoureuses où, à défaut de savoir ce que voulez, vous apprenez à savoir ce que vous ne voulez plus !

Comme quand vous êtes face à un danger et que vos forces sont décuplées pour rester en vie !

Détester une situation vous pousse naturellement à tout faire pour ne plus y être confronté. Mais pour ça il vous faut un bon de fouet. Et personne d’autre que vous ne pourra le donner.

Vous connaissez sans doute la fable de la grenouille qu’on met dans de l’eau froide. Si on chauffe cette eau doucement jusqu’à la bonne température, elle va cuire sans s’en apercevoir. Alors que si la plonge dans l’eau chaude, elle va se débattre pour sa survie.

Alors rendez-vous compte que l’eau est bouillante ! Un peu comme quand on se réveille d’un cauchemar particulièrement flippant ou quand Neo sort de la matrice ! Votre vie et votre santé mentale sont en danger ! Secouez-vous ! Ayez l’oeil du tigre !

Utilisez cette détestation pour commencer à réfléchir à votre projet d’évasion ! Vous devez changer les choses.
La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez changer les choses, l’autre bonne nouvelle c’est que ça va être difficile mais que le voyage sera passionnant !

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